Mon bel amour, c’était ce matin le grand jour! Ta première journée à l’école et la fin de nos vacances ensemble. C’est aujourd’hui, que tu passeras ta première journée complète à l’école. Hier dans ton bain, tu m’as dit « j’ai vraiment hâte d’être à l’école demain ». Et je n’ai pu qu’être heureuse pour toi. Qu’il est beau de te voir aller. Tu es prêt à cette étape. Et je suis plus que privilégiée de t’accompagner sur ce chemin. Encore une fois, la chance que j’ai d’être ta maman. Faut dire que tu étais clairement plus relax que moi pour cette étape. Même si j’essaie de le cacher, tu as bien vu à travers ton radar de vérité que j’étais un peu stressée. Si y’a une chance que j’ai c’est bien de me connaître. Moi les premières fois, ça me stresse toujours (Allô le SPIN ton stress). J’étais full à l’aise de te laisser partir, de franchir cette étape avec toi, même si j’ai apprécié nos routines easy de l’été… tu sais ce qui me stressait… faire le lunch, chauffer le thermos, m’assurer qu’on soit prêts à temps, que tout soit Ok pour cette première (Allô la performance!). Je sais, je sais c’est intense mon affaire. Une chance que tu es là pour me dire « ma petite maman, même si mon pâté chinois est froid, je vais le manger quand même, j’aime ça ». Ahhh une chance que je t’ai. Tu me rappelles que rien n’a besoin d’être parfait. Je t’aime. Tu as choisi, tes vêtements, ta casquette, tes souliers, même si tout ne fit pas, j’me suis dit que l’important c’était que toi, tu sois bien. Même si j’aurais aimé que tu prennes ta nouvelle casquette et le kit qui fit, tu en as décidé autrement. On a eu la chance d’avoir papa avec nous, et les trois ensembles, nous avons pris la route de ton école. Bin oui, la route, parce que tu as des parents qui croient à une alternative du milieu traditionnel et qui ont opté pour l’école alternative du territoire. Et celle-ci est à 15 min de la maison. Donc pas de bus pour toi cette année, pas d’amis du quartier à la même école, mais crois-moi je suis certaine que tu vas aimer. Même si notre entourage questionne notre choix, pas par jugement, mais parce que l’école alternative c’est encore peu connu, on a décidé d’écouter nos valeurs (même si tout serait plus simple si tu allais à l’école du quartier). Mais je suis full à l’aise avec notre choix, surtout pour toi, mais aussi pour nous. Je suis convaincue que ce nouveau milieu de vie, sera celui qu’il nous faut. J’ai déjà hâte d’aller en classe pour des activités. Ce matin, j’avais mis mes lunettes de soleil, Ok y’avait le gros soleil, mais je pense que j’ai pu y cacher mes yeux remplis d’eau. Pas de l’eau de tristesse, mais de fierté et de sensibilité (Allô l’hypersensible). On regardait ensemble les enfants arriver à l’école, tu commençais à être un peu intimidé. Et puis ta super prof est venue pour t’accueillir, toi et les autres amis. Tu as fait un câlin à papa et tu as sauté dans mes bras. Je le savais à ce moment que ta petite boule dans le ventre était sur le point de sortir. Je t’ai pris dans mes bras, je t’ai fait un gros câlin /bisou et je t’ai dit « Amuse toi mon amour. Je vais être là au retour, juste ici pour que tu me racontes ». On a donné un bisou sur notre cœur secret dessiné sur notre bras, et tu es parti avec les autres enfants. J’ai versé mes premières larmes à ce moment. Ouf! Je t’ai regardé avec tes amis en rang écouter les consignes de ton enseignante et puis, tu es parti. Je suis restée jasé avec une maman. Je n’avais pas envie de partir. J’étais soulagée, je reprenais enfin mon souffle. Je venais de vivre notre premier matin. Mon stress diminuait à chaque respiration (Bye, bye nouveauté). Que cela faisait du bien. J’ai passé la journée à travailler de la maison, mamie est venue m’aider à ranger des trucs. J’ai eu des pensées durant la journée pour toi. Je me disais « Ah il doit prendre sa collation », « Ah il doit sûrement manger », « Ah il doit faire son repos ». Et là, je pars dans dix minutes te chercher. J’ai hâte de te revoir, de t’entendre et surtout de te prendre dans mes bras. Et promis pour ton premier jour, je ne viens pas te chercher avec un chapeau sur la tête et des ballons dans les bras, comme à la garderie …mais en juin je ne peux rien te promettre. Merci pour les huit semaines de l’été qu’on a passé ensemble. J’ai adoré chaque moment, les plus easy, comme les plus difficiles. Encore une fois, tu m’as permis d’apprendre sur moi et sur toi. Je t’aime mon grand. Que l’aventure commence! Maman -xxx-
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Ahhh mon grand, tu approches de tes 4 ans dans quelques semaines. Tu aimes encore qu’on joue au bébé. En fait tu me demandes souvent d’être ta maman et que toi tu es mon bébé. Pour toi c’est un jeu, pour moi aussi… mais dans la réalité je suis ta maman et tu es mon bébé, mon bébé de presque 4 ans. Quand je pense à nous deux et à notre relation, je pense tout de suite au fait que j’aime être ta maman. Comment au fil de notre histoire, on trouve notre équilibre, souvent fragilisé par le quotidien, le travail, la fatigue et tes différentes phases du développement. Pour le moment, tu vis tes quatre ans. Je pensais que c’était un mythe le F** Four, mais non, c’est vrai. Avec beaucoup d’amour je me rappelle que c’est une phase. Le soir, après avoir lu tes deux histoires, donné ton verre de lait, partie ta musique, placé tes toutous et ta couverture, mis ton dauphin lourd sur tes jambes, fermé la lumière, chanté tes deux chansons et donné ton câlin; je te répète comment j’aime ça être ta maman, comment je suis chanceuse d’être ta maman et que je t’aime gros comme l’infini + un million. J’le sais, ça peut paraître quétaine un peu, mais honnêtement je me trouve vraiment chanceuse d’être ta maman. J’suis ta plus grande fan, pis tu joues même pas encore au hockey. Même les journées où tout roule à l’envers, que tu n’écoutes plus après mon troisième avertissement, que mes émotions se mélangent et que ça s’en va être du n’importe quoi, je me rappelle que je t’aime. J’aime jouer avec toi, même si je lis partout qu’il faut que je te laisse jouer plus souvent seul, que tu développes ta sécurité intérieure, ton indépendance et qu’il est bien de s’ennuyer un peu. Je ne peux pas m’empêcher d’aimer quand on joue aux gentils et aux méchants, quand on court partout dans la maison en se lançant des boules de feu, quand on se fait une attaque de toutous ou qu’on s’installe au sol pour jouer aux cartes. Tu l‘as sûrement deviné avant moi, mais quand on joue, tu me permets de redevenir une petite fille, d’être dans le bonheur pur et ça c’est précieux pour moi. J’aime créer avec toi. J’aime quand on s’installe à plat ventre au sol pour dessiner ensemble. J’aime quand on bricole et qu’avec deux cartons on se fait des épées ou qu’avec des feuilles on fait des œuvres d’art (ou pas) qui se retrouvent par la suite sur le mur. J’aime voir l’évolution de tes dessins. Tu commences à faire des bonhommes et je suis tellement fière de toi. Tu m’encourages quand je dépasse et tu me rappelles que ce n’est pas grave. J’aime ton visage quand tu me dis « c’est beau quand même maman ». Tu sais relever le beau dans ce que tu vois et d’encourager chaque personne et c’est vraiment touchant. J’aime t’installer sur le comptoir de la cuisine et vivre le quotidien avec toi. Tu nous regardes faire le smoothie le matin et tu nous aides. Parfois, l’envie te prend de vider le lave-vaisselle ou de mettre la table et même si ce n'est pas comme je le ferais, je te laisse faire. Il arrive que l’énergie soit mollo à ton retour de la garderie, alors je te demande si tu veux m’aider à préparer le souper? Tu as toujours envie. Tu prends ton petit banc et tu t’installes avec ton couteau d’enfant qui coupe seulement bien les carottes. Alors je te fais couper une batch de carottes pour la semaine. Tu es fier de toi et moi j’apprécie ce moment de complicité ensemble. J’aime croire que ces belles qualités vont te suivre pour la suite. J’aime quand je t’entends reprendre mes expressions. Il me semble que mon « Oh my God » avec ta voix, ça sonne mieux. Pis c’est tellement beau quand tu le dis, en pointant le ciel rose ou un gros bol de popcorn. Tu t’émerveilles devant tout et ça me touche. En fait, je me dis que je fais bien ma job, car tu peux voir du beau un peu partout. Quand tu me dis « come on », sans trop savoir ce que cela veut dire. J’aime quand tu inventes des mots ou des expressions. Hier quand je parlais en anglais avec ton père pour ne pas que tu comprennes, tu m’as sorti : « moi je parle I speak in english ». Tu as raison, bientôt je vais devoir me mettre à l’espagnol. J’aime quand je cours dans la maison le matin pour me préparer, les cheveux pas peignés, le kit de yoga sur le dos, et que toi tu joues au salon. C’est avec ta douce voix, que tu me dis « maman, tu es belle ». Tu me forces à arrêter cette course du matin et à prendre le temps. Prendre le temps, de savourer cette phrase, de te sourire et de te dire « merci mon cœur ». Sérieux y’a pas grand-chose de plus beau que ça. Et ton regard, God que je voudrais l’enregistrer pour la vie. La façon que tes yeux ont de me regarder. Je ne veux jamais l’oublier. Si je pouvais m’imprégner de ce moment pour la vie, c’est-ce que je ferais. Si je pouvais revivre qu’une minute de notre vie ensemble, ça serait cet instant-là. Cet échange dans notre regard qui me rappelle toute l’importance que j’ai pour toi et toute l’importance que tu as pour moi. Ce lien entre toi et moi, c’est indescriptible. Pis quand y’a des moments où ça commence à être plus difficile entre nous, qu’on ne se comprend plus, ou qu’on a perdu notre équilibre, bien je prends un pas de recul. J’observe ce qui se passe dans notre famille, dans notre quotidien, dans nos vies, etc. Et souvent je réalise que ce qu’on a de besoin à ce moment-là, c’est d’être ensemble, de jouer ensemble et de se connecter à tout ce qui fait que j’aime être ta maman. Big love Josiane xxx J'imagine que c'est logique d'écrire le premier article du blogue sur pourquoi le repère familial? Ça vient d'où? Qui suis-je? Par contre, tout comme une présentation orale, j'ai le syndrome du blanc de mémoire. Depuis toujours, j'ai le cerveau qui bouille d’idées, de projets, d'entreprises, etc. Je peux avoir une nouvelle idée par semaine, si ce n'est pas une par jours! C'est parfois épuisant, mais vraiment stimulant! J'imagine que ce n'est pas pour rien qu'à 11 ans je publiais, avec une amie, la première et dernière édition du Rigolo Journal. Une publication originale et pour toute la famille vendue au Dépanneur du coin. Seulement trois copies ont trouvé preneur... merci les parents et Claude, l'ami de la famille. Cette même année, inspiré par le Club des baby-sitters nous élaborions les plans de notre camp de vacances. Malheureusement, un déménagement en perspective nous a fait arrêter le projet. C'est sans parler de notre tentative de reproduire les Intrépides dans notre secteur, à notre manière. Armés de nos walkie-talkie, de nos messages codés et de nos jumelles, nous roulions dans les rues de notre ville, à la recherche de bandits à arrêter. Je repense parfois à notre voisin Mario, qui fut espionner à son issu, le temps de nos nombreuses missions. Je pourrais continuer longtemps, mais je vais arrêter ici, ces histoires d'entreprises peuvent être gênantes à la longue. J'ai toujours aimé aider les gens, il était donc tout indiqué que je m'oriente vers un métier de relation d'aide. Je me rappelle que jeune, avant même de savoir que ça s’appelait du bénévolat, j'allais voir les aînés en résidence pour leur tenir compagnie et leur jaser. J'ai longtemps hésité entre le travail social, la psychoéducation et l'enseignement. J'avais même le rêve secret d'être infirmière en coopération internationale, mais comme je détestais la chimie, j'ai décidé de me concentrer sur la relation d'aide. Il faut croire que le temps fait bien les choses. Aujourd'hui, en plus d'être une femme, une maman, une épouse, une amie. ... je suis aussi une psychoéducatrice et une accompagnante à la naissance. Mes divers rôles me permettent de rencontrer les gens, de les aider, de trouver des solutions avec eux, de les accompagner et parfois de les rejoindre à l'hôpital (hello mon vieux rêve!). Le Repère familial est donc cet endroit via lequel je souhaite m'accomplir comme humaine, sans devoir faire de choix entre mes passions. J'ai passé la dernière année à penser à ce repère, à l'imaginer, à le définir, à essayer, à me tromper, mais surtout à vibrer pour lui. Il n'y a rien de tel que d'avoir des projets en tête. J'espère que l'entreprise, mais aussi le blogue, vous feront vibrer autant que moi, que les articles vous infuseront un vent de fraîcheur dans votre vie familiale, qu'ils apporteront parfois un baume sur votre cœur et qu'ils amèneront aussi des fous rire au bureau ou à la maison. Alors voilà, le pourquoi du repère . Vivons cette belle aventure ensemble. Bienvenue dans mon repère, dans votre repère! On se retrouve bientôt. Love Josiane |
AuteureJosiane, fondatrice du repère familial, s'amuse à venir écrire des petits ou longs textes, sur des sujets variés. CollaborationDes personnes merveilleuse qui partagent un bout de leur vie, de leur cœur, avec le repère familial. Les textes l'indiquent lorsque c'est une collaboration. Archives
Septembre 2021
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