Cette année, il y avait deux dates importantes pour toi.
Le 31 octobre pour l’Halloween. Le 25 décembre pour Noel. C’était l’été et tu avais déjà hâte. On a même encerclé ces dates sur le calendrier. Tu te couchais le soir, en y pensant. Tu voulais tellement que ces dates arrivent rapidement. J’sais pas si les jours passent plus vite quand on rêve à quelque chose, mais me semble que l’automne a filé à une vitesse folle. Du haut de tes trois ans et demi. Cette année, tu avais vraiment, mais vraiment conscience de ce qui se passait. Tu savais qu’à l’Halloween, tu allais recevoir des bonbons et qu’à Noël tu recevais des cadeaux. Ahhh, te dire la fierté que j’ai eue le soir de l’Halloween, te voyant vivre « TA » journée. J’en avais les larmes aux yeux, et pas seulement à cause du déluge qui nous tombait sur la tête. Non, non, de te voir vivre la journée pour laquelle tu t’endormais le soir en ayant hâte qu’elle arrive, ça remplissait mon cœur de bonheur. Cette soirée là, je te l’avais dédiée, elle était pour toi. Nous allions marcher jusqu’à ce que tes jambes n’en puissent plus, pluie ou pas, c’était ta journée. Par chance, tes petites jambes ont voulu faire une trentaine de maison et rentrer par la suite pour donner des bonbons. Autant tu as apprécié ce que les gens t’ont donné, autant tu as aimé en donner aux jeunes qui venaient cogner à la porte. Ce soir-là mon cœur explosait de joie et me semble que ça faisait un boutte que ce n’était pas arrivée. J’me dis que tu as sûrement compris quelque chose que j’avais oublié. Et puis, est arrivée « LA » deuxième journée la plus importante de ton année… Noël. Tout comme l’an passé ton lutin coquin est venu te rendre visite. Ok, ok il est arrivé avec un peu de retard, je n’ai pas vu venir le mois de décembre. Tout comme le calendrier de l’Avent de ton lutin, le tout est arrivé dans notre maison le 3 décembre…. Bin oui, je suis la mère qui y pense à la dernière minute! Chaque matin, tu te levais avec l’énergie de la vie, pour voir où se cachait ton lutin et quel drôle de coup il avait fait. Par chance, juste la blague qu’il soit dans la douche ou suspendu au luminaire de la cuisine, suffisait pour t’apporter plein de bonheur. Bin oui, il arrivait qu’on y pense le soir avant de se coucher ou le matin même. Dans ces moments, je dois te dire que je devais utiliser ma force de Ninja pour sortir un bol de céréales vite vite et installer ton lutin à la table. Toi, tu te levais en disant, « hum, hum j’ai entendu du bruit, je pense que c’est mon lutin ». Tu avais bien raison. Je ne pouvais pas t'en passer une. Et il est arrivé que le matin, je réalise avoir oublié de te mettre un petit cadeau/surprise dans ton calendrier de l’Avent. Alors, vite, vite je prenais un crayon et une feuille de papier pour dessiner un cornet. Voilà, ton lutin te proposait une crème molle le soir, comme dessert. Tu sautais de joie, et le soir on allait prendre une p’tite molle malgré le grand froid dehors. Et y’a des soirs, quand je ne savais pas quoi te mettre dans le calendrier, que tu as eu une guimauve ou un biscuit. Bin oui, tu as déjeuner à la guimauve! Malgré tout, je referais la même chose…. mais j'essaierais de commencer le 1ier décembre! Même si c’est du temps, ta face le matin en valait grandement le prix. Même s’il n’était pas encore 7h et que tu étais sur un rush de sucre, je ferais la même chose. Même si tu te levais de plus en pus tôt en décembre, je ferais la même chose. Même si les matins de décembre ont été plus durs sur la routine et les comportements, je ferais (sensiblement) la même chose. Et ta face la veille de Noël quand tu installais la collation du Père Noël et de ses rennes, c’était tellement beau. Ton excitation le matin de Noël en sachant que tu allais recevoir un cadeau, ton cadeau spécial du Père Noël. Parce que oui, ici on a décidé de te faire croire au Père Noël et qu’il t’apportait un cadeau « LE » cadeau tant désiré! Que tu sois gentil ou pas, il allait t’en donner un! Cette fameuse phrase « soit gentil, sinon le Père Noël ne te donnera pas de cadeau » Tu ne la pas entendu, mais je t’avoue qu’une fois j’ai eu envie de la sortir (suite à une troisième crise avant le dodo). Cependant, je me suis rappelé que je ne pourrais pas la maintenir, que tu allais recevoir ton cadeau peu importe. Mais God, que ce fut des soirées intenses à la maison en décembre, tu étais excité et j’étais fatiguée, le pire mixte d’émotions. Mais on est passé au travers. Et te voir le matin de Noël tout excité par le cadeau devant le sapin, ça tout fait disparaître les mauvaises journées de décembre. Encore une fois, mon cœur explosait de joie, tu étais si beau à voir. Grâce à toi, je revis des souvenirs de Noël et même de l'Halloween. Je me souviens de tout ce que faisait ma mère et ma famille pour rendre ces moments mémorables. Maintenant, il est plus facile pour moi d'apprécier tout ce que j'ai eu. Comme si dans mon rôle d'adulte je m'étais éloignée de l'essentiel, de la magie et de cette joie. Finalement, il me semble que c’est tellement plus doux de passer les fêtes, en ayant tes yeux pour les voir. Tout comme toi, j’ai déjà hâte aux prochaines, mais là on se repose un peu! Love Josiane
1 Commentaire
On jase là… Les Fêtes approchent pas mal vite. Perso, c’est ma période de l’année préférée! La bouffe (j’aime manger!), les congés (j’aime rester en pyj toute la journée!), les réunions de famille (j’aime ma famille!) et, bien sûr, les cadeaux (j’ai rien à ajouter ici)! Cette année par contre, j’vais pas vous cacher que ça me stress. Beaucoup. C’est un secret pour personne (merci à ce blogue et ma grande trappe), mon fils n’est pas un dormeur. Je ne reviendrai pas sur le sujet, mais hier, j’ai eu une angoisse en quittant la fête de 1 an du fils de mon ami, car le mien était méga fatigué et refusait de dormir. On fait quoi si (quand) il nous refait ça la veille de Noël? Le matin de Noël? Au souper chez nos amis? Au brunch du jour de l’an? La réponse de mon chum : « we go with the flow ». Il a ben raison. Mais j’me rends compte que ce qui m’inquiète, c’est pas tant la réaction de mon fils quant à son manque de sommeil. Il a le tempérament de son père (Thank God!) et il est ben chill, même quand il est ben fatigué. Ce qui me stress, c’est les gens. Pis pas les gens caves, eux, j’les côtoie pas pendant les Fêtes. Les gens que j’aime, qui ont une opinion importante pour moi et que je veux garder proche, proche durant ma période de l’année préférée. Ce matin Naître et Grandir m’a envoyé leur dossier de Noël qui traite, entre autres, des angoisses parentales. On pouvait y lire ceci : «La bienveillance en cadeau : Faire preuve de bienveillance envers un autre parent, c’est respecter ses choix et se montrer compréhensif à son égard. » - https://naitreetgrandir.com/fr/dossier/un-temps-des-fetes-zen/5-situations-vecues-par-les-parents/ Ça m’a touchée. C’est à croire qu’ils l’ont écrit pour moi ce dossier. Ça ou ben j’suis pas toute seule à me sentir comme ça! Certains sujets peuvent être sensibles pour les parents: le sommeil, l’alimentation, le développement de l’enfant et méritent d’être abordés avec bienveillance. T’sais, dans la vie en général, c’est correct de t’informer, de t’intéresser à la personne avec qui tu parles, mais les conseils, c’est parfois des jugements déguisés. Pis c’est ça qui me terrorise. Si tu me dis « As-tu essayé de pas l’allaiter pendant la nuit? » C’est parce que tu veux m’aider, pis c’est ben smat. Mais ça sous-entend aussi que tu penses que j’ai pas tout essayé pis que c’est un peu ma faute si mon kid dort pas encore la nuit. Pis cette réflexion-là, crois-moi, je me la fais 43 000 fois par jour. J’ai pas besoin de me faire rappeler que j’fais peut-être pas la bonne affaire. Je le sais. J’ai clairement plus besoin de me faire dire « Ouf, c’est pas facile! Mais tu fais ton possible! » Moi pis les autres parents, on sait que tu veux nous aider, toi, les gens qu’on aime. Mais des fois, tes conseils minent notre confiance pis ça c’est pas mal plus dommageable que le manque de sommeil. J’te promets de faire un effort pour pas prendre tes conseils comme une attaque. Mais de ton côté, s’il te plait, fais attention et offre-nous surtout la bienveillance dans tes paroles. On t’aime, pis on sait que tu nous aimes aussi. Jessica xx |
AuteureJosiane, fondatrice du repère familial, s'amuse à venir écrire des petits ou longs textes, sur des sujets variés. CollaborationDes personnes merveilleuse qui partagent un bout de leur vie, de leur cœur, avec le repère familial. Les textes l'indiquent lorsque c'est une collaboration. Archives
Septembre 2021
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