Il n’est pas toujours simple de motiver les enfants à jouer à l’extérieur. Cela est parfois plus simple l’été, l’automne ou le printemps. Cependant, toutes les saisons sont bonnes pour s’amuser dehors. Il n’est pas rare que je recommande aux parents d’ajouter des périodes de jeux et des périodes à l’extérieur à leur horaire (horaire parfois déjà très chargée). Les études démontrent les bienfaits de la nature sur l’apaisement du stress, et après une journée à l’école ou à la garderie, les enfants (et les parents) ont énormément besoin de ce moment, de cet espace.
Pour des idées qui plaisent aux enfants, j’ai demandé à mon fils (de bientôt 6 ans) de me partager ses meilleures. Voici ce que cela donne :
Beau temps, mauvais temps je vous souhaite de beaux moments avec les enfants à l’extérieur. Ici c'est la semaine de relâche qui commence, on a bien l'intention d'en profiter. Si jamais vous avez d’autres idées pour s’amuser l’hiver, n’hésitez pas à les partager avec nous. Josiane (et Laurier)
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J’aime bien m’amuser à jouer au yoga avec les enfants. Je le fais à la maison avec mon fils, mais aussi lors de mes rencontres psychoéducatives avec les enfants. Généralement, ils aiment pratiquer les différentes postures. Lorsque j’utilise un jeu, un livre ou des cartes, c’est encore plus le fun! Il est vrai, qu’on associe souvent le yoga à des postures, mais le yoga ce n’est pas juste cela. C’est l’apprentissage du souffle, de la respiration, du mouvement, de la présence, de la conscience dans ce que l’on fait et du bien-être. C'est se sentir mieux dans son corps et dans sa tête. Je trouve intéressant de susciter la curiosité des enfants envers ces concepts. En ayant une meilleure conscience de soi, ils pourront développer une meilleure connaissance d’eux, une plus grande présence et de l’ouverture vers les autres. Je vous présente des outils, livres et jeux de yoga qui viennent d’entreprise d’ici. Des petites idées pour amener plus de yoga dans votre vie familiale et pour vos enfants, dès leur plus jeune âge. - Le magnifique livre, mon premier livre de yoga, de Sophie Martel et Al. - Les cartes de méditation pour les petits et la famille, de l'Institut CIME. - Les trop mignonnes cartes de Yogimini par Émilie pour faire du yoga. - Le méga dé de yoga pour jouer avec les enfants, de NAMASdé. Je vous souhaite de bien vous amuser avec vos enfants!
Josiane Aujourd'hui, j'avais envie de vous présenter des livres/outils que j'aime utiliser lors de mes suivis psychoéducatifs. Si vous avez des jeunes âgés entre 6-12 ans à la maison, je vous recommande grandement d'explorer ces livres avec eux pour les émotions.
J'aime beaucoup la collection des Super Héros, des Éditions Midi Trente: - Super Moi surmonte sa timidité - Fantastique Moi calme sa colère - Incroyable Moi maîtrise son anxiété - Extraordinaire Moi calme son anxiété de performance Comme parent, on ne sait pas nécessairement comment aborder les émotions avec notre jeune, quels termes dire ou comment l’orienter dans l’utilisation des moyens. Les émotions comme la colère, l'anxiété ou la timidité peuvent faire partie de la vie des jeunes. Ces livres ne remplacent pas un suivi psychoéducatif ou psychologique, mais ils peuvent soutenir l'enfant et la famille à mieux comprendre ce qui se passe. De plus, cela donne du vocabulaire pour aborder les émotions et facilite la communication entre les membres de la famille. Les livres sont simples, bien conçus et faciles à lire. Les enfants aiment l'utiliser, car ils peuvent s'identifier au personnage, les exemples sont concrets et c'est fait avec humour. Comme psychoéducatrice j'utilise ces livres lors de mes suivis pour travailler la compréhension des situations, la reconnaissance des émotions et la gestion de celles-ci. Je débute dès l’âge de cinq ans, avec de l’aide et même avec les adolescents. Ohhh et j'avoue que je suis aussi la tante fatigante qui donne un de ces livres en cadeau à sa nièce. Hihihi avec autre chose quand même! Je le répète, cela ne remplace pas un suivi avec un professionnel, mais si jamais la gestion des émotions est difficile pour votre enfant, en prévention, je vous invite à découvrir ces livres. Bonne lecture Josiane * Images tirées du site Miditrente.ca Le printemps est le moment idéal pour éveiller nos enfants (peu importe leur âge!) au jardinage, sous toutes ses formes! Je ne parle pas ici du jardin parfait en rang d’oignons désherber de façon méticuleuse, mais plutôt d’un jardin familial, coloré, source de créativité, de liberté et aussi de production de légumes! Mille et un projets s’offrent aux parents qui désirent jardiner avec leurs enfants et plusieurs sites de DIY débordent d’idées à ce sujet… Mon objectif ici est plutôt de vous donner quelques lignes directrices pour guider l’élaboration de votre projet de jardinage parfait pour votre famille et quelques trucs simples! - Considérer l’espace dont vous disposez : Que ce soit sur votre balcon, ou votre terrain au grand complet, même le plus petit espace peut servir d’espace de jardinage. Dans certaines municipalités, les règlements municipaux permettent l’élaboration de jardin en façade des maisons également! - Choisissez ce que vous et vos enfants aimez le plus savourer : Rien ne sert de cultiver des aubergines si aucun membre de la famille n’en consomme! Avec vos enfants, faites la liste des légumes que vous aimez et pourquoi ne pas y ajouter quelques petits fruits tel que fraises, framboises, bleuets?! On peut même cultiver des kiwis en pots et des figuiers!! - Amusez-vous avec les formes, les couleurs : Vos enfants seront emballés de cultiver des poivrons mauves, des tomates bleues ou Roses, des patates bleues, des carottes mauves et bien plus! Les semenciers Québécois regorgent de merveilleuses variétés plus farfelues les unes que les autres. - Ajouter des fleurs comestibles : Ces fleurs permettent d’attirer les pollinisateurs, afin de permettre à vos enfants de faire des bouquets, agrémenter vos salades d’été, etc. (des pensées, du souci, des capucines,…) - Faites le plan de votre jardin avec les enfants : Sortez crayon, peinture, autocollants ou autres. Indiquer les légumes que vous désirez planter. Vous pourrez annoter ce plan en y ajoutant la date prévue de la plantation et l’espacement requis (informations indiquées sur votre sachet de semences). Vous pouvez même prévoir une parcelle de jardin réservée exclusivement aux enfants si l’espace vous le permet! - Faites l’achat de plants et/ou de semences : Impliquer les enfants dans l’achat, que ce soit en ligne ou en jardinerie! Vous pouvez acheter des plants en jardinerie pour les légumes qui se transplantent (poivrons, tomates, fines herbes, aubergines, …) ou encore faire vos propres semis quelques semaines à l’avance. *Consulter un tutoriel en ligne à ce sujet peut vous éclairer en ce qui a trait aux procédures et matériel nécessaire aux semis à la maison. - Faites une fête des semailles! Préparer la journée de plantation comme une fête avec un pique-nique et tout le matériel nécessaire (avoir du matériel adapté aux enfants peut représenter un point d’attrait pour eux, comme des gants de jardinage colorés, des mini-outils, un arrosoir à l’effigie de leur émission préférée!). Répartissez les tâches selon les capacités de chacun et surtout Lâcher-prise! Les enfants vont y mettre leur grain de sel et sûrement se salir, mais l’important est de les voir mettre les mains à la pâte et mieux comprendre comment ça pousse les légumes! - Décorez votre jardin ! Vous pouvez agrémenter le jardin de créations d’enfants, notamment des indicateurs de plantations, tel que bâton de popsicle peints, roches peintes... Vous pouvez préparer un épouvantail, etc. Vous pouvez aussi préparer une affiche avec le nom de votre jardin! P’tites idées de légumes à cultiver avec les enfants : Légumes qui poussent rapidement : Radis, Haricots, Laitues. Légumes agréables et faciles à récolter : Tomates cerises, Carottes, Radis, Patates (creuser dans la terre) Légumes à déguster directement au jardin! : Haricot, Tomates cerises, Pois mange-tout, Cerises de terre, Légumes farfelus : Concombre des Antilles (pleins de petites épines!), Melon souris (minuscule), Haricot grimpant mauve, et bien plus! Mon garçon Nathaniel adore aller au jardin pour trouver des vers de terre, chanter des chansons aux plantes, arroser les bébés carottes avec son arrosoir de la Pat Patrouille, mettre de l’engrais aux pieds des plants de tomates une poignée à la fois, déterrer les carottes. Il se régale des tomates cerises oranges à même le plant, il participe aussi à la taille et à l’arrachement des plants de poivrons en fin de saison, il va à la découverte des citrouilles d’Halloween dans notre butte à compost, et bien plus! À 2 ans et demi, il comprenait déjà très bien qu’il pouvait circuler au jardin en marchant dans les allées seulement, et il est très heureux d’avoir des outils de jardinage à sa taille! Le plus beau pour moi est de constater qu’il comprend où poussent les légumes, à quelle vitesse et il entrevoit le « travail » que cela demande. Il s’émerveille de ce que la nature nous donne et, pour moi, ça vaut tout l’or du monde! Ressources que j’aime consulter : - Le livre Les Quatre Saisons de votre potager, de Mélanie Grégoire aux Éditions Québec Amérique - Le site web du Jardin Botanique, section Potager: https://espacepourlavie.ca/potager Semenciers québécois que j’affectionne : - Ferme Coopérative Tourne-Sol - Jardin de l’Écoumène - Jardins de la Gaillarde Plus sur l’agriculture urbaine - Les Urbainculteurs Catherine Martel Aujourd’hui j’avais envie de simplement partager un outil tout simple, qu’on connaît tous un peu… la routine. Hé oui, la fameuse routine! Parce qu’au-delà de l’outil, j’avais surtout envie de partager un petit fait vécu concernant les routines, qui j’imagine peut ressembler à ce que vous vivez aussi chez vous avec un jeune ou moins jeune enfant (dans mon cas avec un enfant de 4 ans). Lorsqu’il est question de routine, on s’entend généralement tous pour dire qu’on en fait une à la maison. Elle n’est peut-être pas toujours écrite, ni imagée, mais on a une routine familiale. Avec des enfants, on essaie de faire les choses dans un certain ordre ou avec constance, par exemple la routine du dodo. La routine est sécurisante et apaisante. Elle permet aux enfants de savoir ce qui s’en vient et d'avoir des repères. Je parle des enfants, mais j'avoue apprécier aussi ma routine autant à la maison, qu'au travail. J'aime les imprévus et les changements, mais pas à tous les jours. C'est la même chose pour nos enfants. Il y a quelques semaines, j’observais que l’énergie du matin était ordinaire à la maison. Ça finissait souvent avec une chicane, en négatif, et même en crise (Oups). Mon conjoint et moi avions l’impression de répéter tout le temps, de courir, de partir en retard, de hausser le ton, bref c’était plate! Et quand je dis plate, c’est autant pour nous les parents, que pour mon fils, car clairement il n’était pas plus joyeux dans cette dynamique. Je me suis demandée : « Qu’est-ce qui ne va pas? Pourquoi c’est comme ça le matin? Et qu’est-ce qu’on pourrait faire pour changer ça ». Voici mes pistes de réflexion, avant tout comme maman, mais aussi en tant que psychoéducatrice. Ahhh ce rôle-là! Il me suit jusqu’à chez moi, c’est plus fort que tout! Honnêtement ce sont souvent les réflexions que j’ai avec les parents lorsqu’il est question des routines à la maison. 1ière étape: Je me dit « Stop, ça ne peut pas continuer comme ça ET je n’ai pas envie que ça continue ». Je prends conscience qu’il y a un problème. Je prends un pas de recul et j’observe ce qui se passe. Durant la journée, je réfléchis au matin, à nos interventions et à nos interactions tous ensemble.
2ième étape : Je me questionne si je peux réorganiser les étapes du matin. Parce que parfois, on peut simplement échanger les étapes entre elles et l’énergie change (ex : habillage, déjeuner, etc.)
3ième étape : J’ai fait un petit outil visuel et mis en place du renforcement positif. Hé oui, le genre de routine visuelle avec les étapes du matin. Je n’ai rien acheté, ni plastifié. Je l’ai fait on the spot le matin même. Quand je me suis dit: "Ok c'est là que ça se passe!" Une feuille de papier et un crayon, c’est tout ce qu’il me fallait. J’ai mis les étapes du matin et un petit bonhomme sourire à dessiner sur le côté, ainsi qu’une ligne avec le mot SURPRISE (sa ligne préférée je crois). Est-ce que c’est le plus beau? Pas du tout! Loin de là! Mais est-ce qu’il est fonctionnel? Bin oui! J’ai jumelé du positif, du renforcement et du visuel pour aider mon fils de quatre ans à comprendre.
Il a compris, le p’tit. Toute la semaine il y a eu des matins doux, plaisants et positifs. Quand on prend le temps d’observer ce qui se passe, de se questionner, de se remettre en question et de réajuster le tir, on réalise qu’on peut changer une situation. Nous avons tous un rôle à jouer dans une dynamique familiale. Est-ce que le problème était mon fils qui n’écoutait pas? Ohhh ça serait facile de dire ça et sûrement rassurant pour mon égo, mais non. On a tous eu besoin de changer pour que ça fonctionne. La routine visuelle est venue soutenir nos interventions. Ici, elle a marché et aidé notre fils à vivre des succès. J’ai simplement envie de vous dire qu’une situation peut changer, qu’il est possible d’observer ce qui se passe et de mettre en place des modifications. Ce n’est pas toujours facile de se regarder aller et cela peut même devenir confrontant, mais ça vaut la peine. Aussi, il ne faut pas attendre d’avoir le super outil, la parfaite routine imagée ou les pictogrammes tendance pour débuter le changement. Un bout de papier et un crayon, et bang le tour est joué. Le visuel n’est peut-être pas le plus beau, mais l’important c'est que vous et votre enfant comprenniez vos dessins ou votre écriture! Et surtout, de se mettre en action, car bien souvent à force de vouloir que ça soit parfait, on ne le fait pas. Une routine ça évolue et ça change. Pas besoin de la perfection, simplement, que votre enfant comprenne ce qui est attendu et que ça soit réaliste pour lui. Oh ... et que vous soyez constants dans son application, parce que tsé ça part aussi de nous. Josiane Je ne sais pas pour vous, mais moi j'ai la tête remplie de souvenirs en train de jouer. Je me souviens des jeux libres à l'extérieur, à suivre mes grands frères (#lasoeurquisuitsesgrandsfrèrespartout) lors des expéditions dans la forêt, lors des balades à vélo ou lors des soirées cachette dans le quartier. Été, comme hiver, je passais mon temps à jouer. Si ce n'était pas à l'extérieur, je jouais à l'intérieur au professeur, aux barbies ou aux jeux de société. J'ai en tête, des soirées à jouer au Rummy, au Monopoly ou simplement aux cartes. Assit autour de la table, avec la famille et les amis, nous passions des beaux moments à jouer. Encore aujourd'hui, je peux passer des soirées à jouer. Depuis que je suis maman, je dois souvent me retenir pour ne pas acheter tout le magasin de jeux, tant que j'ai du plaisir à jouer avec mon fils. Je pense que "jouer" est un de mes verbes préférés! Dans le quotidien, j'aime alterner entre les jeux extérieurs, libres, imaginaires et structurés, mais j'avoue que j'ai un faible pour les jeux de société. Il n'est pas nécessaire que le jeu ai un mandat éducatif, car quand on y pense, tous les jeux ont une vocation éducative. En effet, dès que l'enfant apprend à attendre et suivre son tour, à partager, à accepter de perdre et à féliciter l'autre, il développe ses habiletés sociales. Imaginez l'impact sur les émotions, quand on apprend aux enfants que "perdre" ça fait partie du jeu. Comme parents ce n'est pas toujours évident, mais ce sont des apprentissages importants pour la vie. Tant que le jeu respecte l'enfant dans son développement (ex: commencer par deux personnes pour pratiquer le tour de rôle, ne pas avoir un jeu avec trop de règles, etc.), il est possible d'intégrer les jeux de société avec nos tout-petits. Comme parents, nous devons avoir des attentes réalistes et s'assurer que ça demeure dans le plaisir. J'avais envie de vous parler des jeux de la collection Placote, une compagnie québécoise qui existe depuis 2016. Est-ce que vous connaissez? Elle a débuté en offrant des jeux centrés sur le développement du langage expressif et réceptif, pour ensuite développer des jeux en lien avec les habiletés sociales, les émotions, et maintenant le développement cognitif. Je n'ai pas besoin de vous dire, que la psychoéducatrice et la maman en moi est vraimmmmment enthousiasme avec tous ces jeux. Mon fils avait à peine un an et déjà je faisais l'achat de la tour des consignes. Encore aujourd'hui, il aime la ressortir pour s'amuser. Depuis deux ans, je me suis équipée autant pour la maison que pour le travail en milieu scolaire, des différents jeux proposés. Les enfants adorent et ils apprennent de nouveaux concepts (sans trop le savoir). Disons que l'apprentissage des émotions et des habiletés sociales devient plus ludique. Aujourd'hui, je vous parle de cette collection, mais comme mentionné plus haut, tous les jeux peuvent avoir une vocation éducative, Alors, suffit de trouver un jeu qui intéresse l'enfant et de s'amuser ensemble. Je sais qu'au niveau financier, les jeux de société peuvent être un peu dispendieux, mais je vous souhaite de vous offrir ces cadeaux, afin de vous permettre de beaux moments en famille. D'ailleurs j'ai trouvé plusieurs jeux usagés dans les brocantes, les ventes de garage et les centres communautaires. Petit bonus J'ai demandé à mon fils, de 3 ans de vous faire son premier top 5 de ses jeux favoris. Si jamais vous avez un petit cadeau de dernière minute à faire pour un enfant de 3 ans, ce sont de bonnes idées: - L'école des monstres, Éditions Placote - Croque Carotte, Éditions Ravensburger - Choco, Éditions Tactic - Croque Noisette, Éditions Gladius - Minimatch, Éditions DJECO Je vous souhaite de beaux moments en famille à simplement jouer ensemble. Si jamais vous avez d'autres suggestions, n'hésitez pas à les écrire. C'est toujours intéressant de connaître de nouveaux jeux. Josiane Aujourd'hui, j'avais envie de vous partager un outil simple que j'utilise avec mon fils pour la gestion des émotions: La boîte des émotions. À l'approche de ses trois ans, j'ai fait l'achat d'une simple boîte au magasin (Dollorama, ceci n'est pas une publicité!). J'ai mis à l'intérieur des objets de manipulation, de différentes textures ou formes. Comme il a une grande passion pour les dinosaures, il y en a un dans sa boîte. Quand je lui ai présenté l'outil, il a aussi pu ajouter des objets... et il en ajoute encore. De son propre gré, il a mis: coquillage, sablier, plumes, toutou de son choix, tampon démaquillant et sous-verre (je n'ai toujours pas compris ses choix, mais la seule contrainte était d'entrer dans la boîte). La notion de choix est très importante à cet âge, j'ai décidé de les accepter! Comment j'ai intégré le concept? Au début, la boîte était dans le salon. Quand mon fils vivait des émotions plus intenses, je lui offrais de prendre sa boîte. Je validais son émotion, je normalisais son vécu, je verbalisais son besoin de respirer, de se calmer et je lui conseillais un outil. L'idée ici, est de l'aider à reconnaître quand il en a besoin et comment ces objets peuvent l'aider. Par la suite, la boîte était dans sa chambre. Il a aussi accès dans sa chambre à un tableau pour dessiner (ce qu'il fait souvent lorsqu'il est contrarié) et un album photos de lui, sa famille et des endroits visités. Il le regarde aussi à l'occasion lorsqu'il veut se changer les idées. La semaine dernière, j'ai compris que l’utilisation de cette boîte commençais à être intégrée Je vous explique, mon fils était dans sa chambre pour reprendre son calme et il a de lui-même pris sa boîte des émotions sur son petit bureau (à sa hauteur et facile d'accès) et il la ouverte sur son lit. Il a manipulé ses objets et son calme est revenu. Je l'ai renforcé sur l'utilisation de ses moyens. Je vous invite à essayer la mise en place de cette boîte aux émotions, chez vous. Tout en ayant en tête, que cela prend du temps, nécessite du modelage, des apprentissages, mais qu'éventuellement cela permet aux enfants d'avoir accès à des stratégies de gestion des émotions. Cette boîte devient donc un outil parmi d'autres mis en place pour soutenir nos enfants dans l'apprentissage des émotions. ** Plusieurs professionnels abordent le retrait de différentes manières. De mon expérience de psychoéducatrice et de mère, je remarque que l'enfant a parfois besoin de se retrouver dans un lieu sécurisant et apaisant pour se calmer et y vivre ses émotions. Il est possible d'être dans la bienveillance, l'ouverture, l’accueil et l'écoute, même en pratiquant cette technique. Voici, en exemple, la boîte des émotions de mon fils et son contenu. Aujourd'hui, j'avais envie de vous partager un petit outil pour aborder les émotions avec les touts-petits.... Un livre! Moi qui adore lire à mon fils, je suis bien contente de vous partager celui-ci. Un livre c'est un outil accessible, peu coûteux (même gratuit à la bibliothèque), attrayant au niveau visuel, aimé par les enfants et qui permet un moment privilégié en famille. Il n'est jamais trop tôt pour commencer à parler des émotions. Il faut bien sûr être réaliste dans la capacité de l'enfant à comprendre, nommer, reconnaître et utiliser les stratégies. N'oublions pas que le cerveau de l'enfant est immature durant la petite enfance et souvent jusqu'à ses 6 et 7 ans. Par contre, cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas en parler. Au contraire, plus on en parle, plus on normalise, plus les enfants seront à l'aise de les exprimer. Par chance, la littérature jeunesse regorge de différents livres sur le sujet. La lecture d'un livre est un excellent moyen pour aborder les émotions avec votre tout-petit. À la maison, j'ai commencé à utiliser les livres de la série Banjo et Tambourine, autour des deux ans de mon fils. Au travail, j'utilise régulièrement les livres auprès des enfants de la maternelle. La collection complète compte neuf livres classés 2-3 ans, 3-4 ans et 4-5 ans. Les livres datent un peu (2011), mais les histoires sont encore d'actualité . Le concept des livres? Ils présentent une situation vécue par un ou les personnages et à un moment de l'histoire, le lecteur doit décider la suite. Le livre se divise en deux et amène l'enfant à faire un choix, on suit le chemin de la tempête ou celui du chapeau magique. Petit conseil... terminez par la lecture du bon choix. L'enfant enregistre mieux les derniers propos. Vous devinerez que suivre le chapeau magique représente les bons choix, tandis que la tempête, les mauvais choix. Ce qui est intéressant avec ces livres, c'est qu'ils permettent de donner du vocabulaire à l'enfant, de visualiser les options (tempête vs chapeau magique), d'apprendre différentes stratégies et de reprendre différentes situations du quotidien. Par la suite, il peut être intéressant, si vous avez l'âme artistique de fabriquer avec l'enfant son propre chapeau magique, avec ses stratégies. Il est aussi pertinent de reprendre le vocabulaire du livre pour parler des émotions. Par exemple, suite à de la colère, des pleurs, des cris, on peut dire à l'enfant, qu'il vivait une petite tempête, qu'il était fâché/triste/excité, etc. J'ai compris que mon fils commençait à intégrer les concepts du livre (du haut de ses 3 ans), quand dans l'auto, il m'a demandé: pourquoi mon ami avait souvent des tempêtes dans sa tête. J'ai été très touchée. Plus nous allons parler et accepter les émotions avec nos enfants, plus ils arriveront à les comprendre. Bonne lecture Josiane |
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Février 2022
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